Comment les fruits peuvent combler notre carence en vitamine D ?

Assortiment de fruits frais sur une table en bois ensoleillée

Ne comptez pas sur les oranges ou les kiwis pour résoudre vos problèmes de vitamine D. Les derniers chiffres sont formels : malgré les recommandations, la carence s’installe chez près d’un tiers de la population. Et contrairement à ce que l’on croit parfois, certains fruits affichent des taux de vitamine D… proches de zéro. Pourtant, le réflexe de varier son assiette mérite d’être revisité à la lumière des données les plus récentes.

Les recherches récentes bousculent l’idée reçue selon laquelle seuls les poissons gras ou l’exposition au soleil permettent de combler nos besoins. L’attention se porte désormais sur la diversité de l’alimentation comme levier pour limiter les risques associés à la carence en vitamine D.

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La vitamine D, un pilier de notre bien-être

La vitamine D ne se contente pas d’assurer la rigidité de nos os. Présente sous deux formes majeures,D2 (végétale, peu assimilable) et D3 (animale ou produite par la peau sous l’effet du soleil, bien mieux utilisée),elle intervient dans une multitude de processus fondamentaux. C’est elle qui facilite l’absorption du calcium et du phosphore, soutient la force musculaire, consolide nos dents. Elle joue aussi un rôle dans le renouvellement cellulaire et garde notre immunité en éveil.

Manquer de vitamine D, ce n’est pas anodin. Fatigue persistante, douleurs musculaires, fragilité osseuse, moral en dents de scie… la liste des conséquences s’allonge, souvent silencieusement, jusqu’à l’apparition de troubles bien réels.

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Les besoins varient au fil des âges et situations. D’après l’Anses, il faut viser 10 µg/jour pour les nourrissons, 15 µg/jour pour les enfants, adultes, femmes enceintes ou allaitantes. Vigilance, donc, car les signaux d’alerte sont parfois discrets, longtemps avant que les complications ne s’installent.

Forme Origine Biodisponibilité
Vitamine D2 Végétale Faible
Vitamine D3 Animale / Synthétisée par la peau Élevée

Pour maintenir l’équilibre, c’est le jeu collectif des vitamines et minéraux qui compte. La vitamine D en est l’axe central, indispensable à la prévention et à l’épanouissement du corps à chaque étape de la vie.

Pourquoi la vitamine D fait-elle défaut à tant de personnes ?

La carence en vitamine D ne tombe pas du ciel. L’exposition au soleil reste la principale source, car notre peau produit la D3 grâce aux UVB. Mais dès que l’automne s’installe, entre latitude, météo capricieuse et mode de vie en intérieur, la synthèse chute. D’après Santé Publique France, chaque hiver, plus de huit personnes sur dix manquent de vitamine D.

Le constat est sans appel : près de 40 % des Européens affichent un déficit, avec un pic pendant la saison froide. Les habitudes, la peur des coups de soleil voire des cancers de la peau, poussent à éviter les expositions. L’épisode du Covid-19 a accentué la tendance, confinant la population et réduisant la lumière naturelle à peau de chagrin.

Voici les signaux qui devraient alerter :

  • Fatigue, moral en berne
  • Faiblesse musculaire, douleurs diffuses
  • Crampes, vertiges, difficultés à la marche

Problème : ces symptômes restent souvent discrets, retardant la prise de conscience. Les apports journaliers recommandés oscillent entre 10 et 15 µg selon l’âge et la situation. Or, l’alimentation quotidienne peine à compenser le manque d’UVB, d’autant que peu d’aliments en contiennent naturellement. Dans ce contexte, la supplémentation s’invite régulièrement, surtout pour les publics fragiles.

Fruits et vitamine D : petite mise au point

On entend parfois que les fruits pourraient aider à combler une carence en vitamine D. Pourtant, les analyses de la Mayo Clinic sont claires : aucun fruit, qu’il vienne d’ici ou d’ailleurs, n’en contient à l’état naturel. Même l’avocat, fréquemment cité, ne fait pas exception. Ni le kiwi, ni la mangue, ni les agrumes n’apportent la moindre trace de cette vitamine.

Ce malentendu vient sans doute du fait que certains fruits regorgent d’autres vitamines. Prenez l’avocat : il déborde de vitamine E, K ou B, mais la D y fait défaut. Les baies et agrumes, eux, sont des mines de vitamine C, d’antioxydants et de fibres, excellents pour la santé globale, mais rien à signaler côté vitamine D.

Fruit Vitamine D (µg/100g)
Avocat 0
Kiwi 0
Mangue 0
Agrumes 0

La richesse nutritionnelle des fruits reste précieuse, notamment pour soutenir l’immunité et prévenir certains troubles. Leur consommation régulière assure l’apport de vitamines, fibres, antioxydants, autant de clés pour une alimentation équilibrée. En revanche, pour la vitamine D, il faudra s’orienter vers d’autres familles d’aliments, ou envisager une supplémentation adaptée.

Main tenant une orange tranchée avec pulpe juteuse

Rééquilibrer son assiette pour mieux couvrir ses besoins

La vitamine D reste incontournable pour le bon fonctionnement du métabolisme. Elle facilite l’assimilation du calcium et du phosphore, solidifie les os, soutient nos défenses. Mais la synthèse cutanée, dépendante de l’ensoleillement, tourne vite au ralenti dès que les jours raccourcissent. Selon Santé Publique France, huit personnes sur dix en manquent en hiver. D’où la nécessité de repenser son alimentation.

Aliment Teneur en vitamine D (µg/100g)
Saumon 9 à 25
Maquereau 8 à 16
Jaune d’œuf 2
Champignons (girolles, morilles, cèpes) 1 à 3
Lait enrichi 0,8 à 1,2

Pour renforcer ses apports, il vaut mieux miser sur :

  • Les poissons gras (saumon, maquereau, sardine)
  • Les abats comme le foie
  • Les œufs, notamment le jaune
  • Les produits laitiers enrichis

Les champignons apportent, eux, surtout de la vitamine D2,utile, mais moins bien assimilée que la D3 d’origine animale. Quand l’exposition au soleil manque et que l’alimentation ne suffit pas, les compléments alimentaires prennent le relais. Les formules à base de vitamine D3 Quali®-D, disponibles sous forme de gouttes, capsules ou ampoules, s’imposent pour leur efficacité et leur traçabilité.

Pour optimiser l’absorption, rien ne remplace la diversité. Les aliments riches en vitamines et minéraux favorisent la biodisponibilité, renforçant les effets de la vitamine D. Les fruits, s’ils n’en contiennent pas, restent des alliés précieux pour leur apport en antioxydants et fibres, contribuant à une santé solide et prévenant d’autres carences.

Changer de cap, c’est aussi accepter de regarder au-delà des apparences. Les fruits ne tiennent pas la solution miracle pour la vitamine D, mais ils participent à l’équilibre du puzzle nutritionnel. À chacun maintenant de composer son assiette en connaissance de cause, pour que la lumière ne vienne pas seulement du soleil, mais aussi de nos choix quotidiens.

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