Comment agrandir une trappe de grenier ?

1. Évaluer l’espace disponible

Tout projet de rénovation commence par une mise en page papier des développements souhaités. Les premières esquisses sont souvent faites en plan (vue d’en haut). Cependant, c’est en section qu’il est essentiel d’aborder le problème du grenier afin de déterminer les zones où vous aurez suffisamment de hauteur pour circuler et pratiquer des activités courantes telles que prendre une douche.

Cela nécessite un minimum de 2 m ou même 2,10 m si vous souhaitez installer des portes de dimensions standard. Rappelez-vous de prendre en compte la taille des pièces de cadre exposées qui sont inférieures à la hauteur du plafond, la montée possible du sol, et la hauteur utile que vous perdrez en isolant et en finissant le plafond sous le toit.

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Cependant, il n’est pas nécessaire d’avoir une hauteur de 2 m partout. De hauteur réduite, les sous-pentes permettent le plus souvent de positionner des armoires ou d’intégrer des armoires. Un mur incliné d’une hauteur de 80 cm à 1 m peut également accueillir une tête de lit ou un bureau.

Une fois la zone « utilisable » déterminée in situ, dessinez-la en plan pour la visualiser clairement, en distinguant, d’une part, la zone où vous pouvez vous tenir et, d’autre part, les zones « basses » (entre 2 m et 80 cm) que vous pouvez utiliser pour aménager les meubles.

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© Frédéric Ducout 2. Organiser l’accès

La plupart du temps, les greniers sont accessibles par une trappe de plafond avec ou sans escalier rétractable. Pour accéder à vos nouveaux locaux, vous devrez installer un nouvel escalier, ce qui implique l’ouverture d’une trémie d’accès, plus grande qu’une simple trappe. Cela nécessite souvent une adaptation au travail de couverture ou de forage de la dalle de béton. Dans ce cas, n’hésitez pas à contacter un architecte ou un ingénieur pour obtenir une validation technique de la solution proposée.

L’idéal est de pouvoir superposer les escaliers au grenier avec celui venant de l’étage inférieur pour limiter la perte d’espace. Basé sur les coupes, vérifiez l’évasion (la hauteur disponible entre le nez des marches et le plafond) et vérifier que vous avez une hauteur suffisante à l’étape d’atterrissage. Si vous n’avez pas assez d’espace pour positionner un escalier classique, vous pouvez toujours opter pour un escalier en colimaçon, une échelle de meunier ou un escalier avec des marches décalées, qui ne nécessitent qu’une petite empreinte au sol.

Si le grenier est « compartimenté » dans plusieurs pièces, vous ferez également attention à placer l’escalier de manière aussi centrale que possible, afin de limiter les zones de circulation afin de conserver un espace utilisable maximum. Au contraire, si votre grenier est destiné à rester un grand espace ouvert, vous préférez un escalier décalé pour empêcher son ouverture de vous gêner lorsque vous vous déplacez dans la pièce.

  • © Arch. Fabian Fontenelle
  • © Bieke Claessens/C

© Laurent Brandajs/Arch. Gauthier Coton 3. Augmenter l’espace utilisable

© Nicolas Maeterlinck/Arch. Kevin Van Volcem Après avoir mené la réflexion sur l’accès, vous pouvez aborder la future disposition des locaux :

Si vous êtes limité en surface ou en hauteur, envisagez les structures à modifier pour permettre une meilleure circulation et une bonne utilisation des nouveaux espaces : enlèvement des murs existants, modification des éléments structurels, déplacement des conduits de cheminée ou ventilation…

Il est possible, avec le soutien d’un professionnel, d’adapter la forme ou la hauteur du toit. Très à la mode, la boîte cubique légère déposée « dans le toit » vous permet d’obtenir une hauteur de vie sur une grande surface (lire notre rapport « Économie d’espace en hauteur » dans ce magazine). Cependant, si vous changez le volume ou la forme du toit, l’intervention d’un architecte sera obligatoire pour demander un permis d’urbanisme.

4. Assurer une bonne séance

Dans la plupart des maisons construites avant les années 1970, le grenier plancher, en bois, n’était pas destiné à circuler, mais seulement pour retrouver le poids du plafond couvrant l’étage inférieur. Différentes solutions peuvent alors être envisagées :

  • Démonter le plafond des pièces du niveau inférieur et poser une section adéquate de toit pour un nouveau plancher. Cette solution radicale, cependant, rend les étages inférieurs inhabitables pendant le travail.
  • Poser une (ou plusieurs) poutres en bois ou en acier dans les pièces sous-jacentes, perpendiculairement à la structure du plancher, afin de réduire la portée des logements existants. Assurez-vous que ces poutres reposent sur des murs porteurs et non sur des cloisons légères.
  • Poser d’en haut les chalets de doublage, de plus haute hauteur, à côté des chalets existants. Cette solution a un double avantage. Il ne nécessite pas de démonter les plafonds de l’étage inférieur, et les gîtes de doublage peuvent être posés parfaitement au niveau.

Bon à savoir : Lorsque vous travaillez au gîte, en profiter pour traiter tout le bois préservé contre les insectes xylophages et contre les moisissures. Il faut également se rappeler que tout travail lié à la stabilité de la construction nécessite l’intervention d’un architecte ou d’un ingénieur. Il vous conseillera sur les épaisseurs nécessaires et les solutions les plus appropriées à mettre en œuvre, et surveillera leur exécution. Une fois la structure consolidée, vous pouvez visser un plancher de base (type OSB), que vous compléterez ensuite avec un revêtement de sol approprié pour une utilisation dans les locaux.

5. Favoriser l’éclairage naturel

Il est très probable que votre grenier n’a qu’un tabatier (petite fenêtre de toit) ou quelques fenêtres basses.

Selon la disposition prévue des locaux, vous ajouterez des fenêtres aux murs ou dans le toit. En principe, une modification de façade par perçage ou coffrage de fenêtres doit faire l’objet d’une demande de permis de planification, ce qui n’est pas le cas pour les fenêtres de toiture. Toutefois, il est conseillé, dans tous les cas, de se renseigner auprès de l’administration municipale sur les mesures à prendre et les autorisations à obtenir. En plus des taxes communales spécifiques à la position et aux dimensions des ouvertures, assurez-vous de respecter les pourcentages de surfaces vitrées par rapport aux surfaces du sol. Ces pourcentages sont imposés par les règlements sanitaires régionaux.

Ne perdez pas de vue le fait que les fenêtres de toiture orientées au sud peuvent également entraîner rapidement une surchauffe en été. L’installation d’un pare-soleil externe est chaudement recommandée dans ce cas.

© Velux 6. Déterminer la performance énergétique

Un autre aspect important est l’isolation du grenier. Les greniers datant des années 1970 ne sont, pour la plupart, pas isolés. Si le vôtre l’est, ses performances d’isolation dépendront de la date de sa construction ou des rénovations déjà effectuées.

Les murs existants peuvent être facilement isolés en les doublant avec blocs de béton ou en créant une contre-cloison dans laquelle l’isolation est intégrée. Simple et peu coûteux, ces interventions offrent un confort supplémentaire significatif.

Pour isoler un toit existant, différentes solutions sont à votre disposition. Si les pièces de toiture (chevrons ou cadre préfabriqué) ont une épaisseur d’au moins 16 cm (= norme d’isolation actuelle), vous pouvez poser une isolation douce entre eux.

Sinon :

  • soit, il sera nécessaire de doubler les chevrons de l’intérieur ou de l’extérieur (seulement possible si vous remplacez également la couverture de toiture) pour augmenter l’épaisseur,
  • c’est-à-dire, l’épaisseur entre les chevrons devra être rempli d’isolation et appliquer l’isolation de panneaux rigides dans le revêtement intérieur.

La plupart de ces solutions vous permettent d’obtenir des primes pour l’isolation ou la rénovation, alors pensez aux épaisseurs et aux valeurs thermiques minimales à mettre en œuvre pour les qualifier !

© Arch. Fabian Fontenelle 7. Intégrer l’équipement technique…

Un logement dispose de trois types d’installations techniques : électricité, chauffage et installations sanitaires. Tous les trois devront être prolongés et/ou modifiés, ce qui peut nécessiter des saignements et des réparations aux étages inférieurs pour y intégrer des alimentations électriques et des décharges. Ne négligez jamais l’importance ou le coût de ces travaux !

A. Installation électrique

Pour atteindre l’extension, vous aurez besoin de :

  • monter un câble d’alimentation à partir du panneau principal ou d’un panneau secondaire ;
  • installer une nouvelle carte divisionnaire à partir de laquelle les nouveaux circuits partiront ;
  • alimenter les nouveaux points (prises, interrupteurs, points lumineux, téléphones…)
  • ;

  • avoir l’installation complète reçue par un organisme accrédité. Si l’installation existante est ancienne, vous devrez peut-être effectuer des travaux de conformité pour obtenir ce reçu.

Lors de la conception de l’éclairage, considérez la hauteur sous le plafond. Si elle est limitée, préférez les appareils intégrés et évitez ceux qui émettent beaucoup de chaleur comme les projecteurs halogènes.

B. Le système de chauffage

Si les diamètres alimentent les radiateurs les plus proches suffisent, vous pourrez y connecter les nouveaux radiateurs. Sinon, les tuyaux devront être retirés de la chaudière vers un nouveau collecteur ou vers les nouveaux radiateurs. Toujours avoir des vannes d’arrêt sur chaque circuit afin que vous puissiez travailler sans vider l’ensemble de l’installation.

C. Installations sanitaires

Si vous ajoutez une toilette ou une salle de bain, vous devrez fournir différents appareils avec de l’eau. Le principe de connexion est le même que celui indiqué ci-dessus pour le chauffage.

Pour tous ces éléments sanitaires, vous devrez également fournir une connexion aux égouts. Essayez, si possible, de superposer les toilettes et les salles de bains avec les installations actuelles pour se connecter aux décharges existantes. Vous gagnerez de l’argent et du confort acoustique. Planifiez également une vanne anti-Desiphoning au sommet si vous connectez de nouveaux appareils à , sinon vous risquez des odeurs désagréables dans les locaux sous-jacents.

© X2O 8. Renouveler l’air intérieur

De plus en plus de logements sont équipés d’une ventilation mécanique de type C ou D. Si le groupe principal est dans votre grenier, vous devrez peut-être le déplacer ou même le remplacer selon les nouveaux développements.

Pour la ventilation de type C, prévoir des aérateurs sur les fenêtres (toit) des salles de séjour. Pour la ventilation mécanique (système d’extraction C ou système D), deux solutions sont à votre disposition :

  • utiliser l’unité existante si sa puissance est suffisante ;
  • placez un nouveau système autonome pour vos nouveaux développements.

Dans les deux cas, n’agissez pas seul ! Obtenez des conseils par des professionnels compétents !

9. Finition des murs et des plafonds

Une fois les installations techniques terminées, il est nécessaire de penser à la finition des murs et des plafonds.

Si les murs ont été doublés, alors il suffira de les enduire comme de nouveaux murs. Si nécessaire, un apprêt de fixation doit être posé sur les anciens murs avant le plâtrage pour assurer l’adhérence du plâtre.

Finition du toit est souvent réalisée en plaques de plâtre. Cette solution est rapide, économique et facile à mettre en œuvre. Cependant, au fil du temps, vous pouvez voir plusieurs microfissures apparaissent aux jonctions des plaques, à la suite des mouvements inévitables du toit. Pour éviter ce problème, la pose d’un plâtre sur un renfort revêtu de carton est une excellente solution. C’est un peu plus cher, mais réduit considérablement le risque de fissuration.

10. Choisir

les couleurs Avant de peindre ou de tapisser, il sera toujours nécessaire de poncer le plafond et les plâtres. Les plafonds englobent rarement ces services dans leur prix de base. Cependant, assurez-vous que ce travail est fait avant d’emménager : la poussière résultante n’est guère compatible avec une pièce habitée et meublée !

Les professionnels conseillent d’attendre un an pour peindre. Quatre saisons pour permettre au bâtiment pour mettre en place et assurer son séchage complet. Après quoi, il sera temps de réparer toutes les microfissures possibles avant de peindre.

Selon leur ton, les couleurs que vous choisissez augmenteront ou réduiront l’impression d’espace. Quelques simulations seront les bienvenues pour vous permettre de former une opinion et de faire un choix éclairé. Chaque pièce doit être étudiée au cas par cas. Rappelez-vous, cependant, que les teintes Lumière claire reflètent mieux la lumière (naturelle) et augmentent l’impression de l’espace. Au contraire, si vous peignez un mur ou un plafond de couleur foncée, vous diminuerez l’impression d’espace dans la pièce, mais aussi sa luminosité.

1. Pensez « sous la toiture » ! Avant d’isoler votre toit, il est nécessaire de poser un toit sous le toit entre le revêtement extérieur et l’isolation future. Sa fonction est d’empêcher l’infiltration ou l’eau de condensation développée sous le revêtement de toiture de se détériorer isolation. L’idéal est de poser ce sous toit de l’extérieur. Par conséquent, cela nécessite un démontage complet du toit. Si votre toit est toujours en bon état ou si votre budget ne le permet pas, il y a récemment des sous-toits à poser de l’intérieur. Assurez-vous de les faire demander par des professionnels pour éviter les problèmes d’infiltration. 2. Pensez à « pare-vapeur ou frein à vapeur » ! Une fois le toit isolé, la pose d’un pare-vapeur ou d’un frein à vapeur est nécessaire afin d’éviter les problèmes de condensation dans l’isolation. Lors de la pose, respectez strictement les instructions des fabricants, en particulier en termes de raccords et de joints aux murs. La qualité de la mise en œuvre définira le niveau d’étanchéité à l’air. Dans le contexte actuel de la recherche sur la performance énergétique, cette imperméabilisation est aussi importante que l’isolation.

Text Cédric BourgoisPhoto d’ouverture Hülsta

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